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Roland dans tous ses états
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Roland dans tous ses états
31 janvier 2010

En lisant Jérôme Ferrari

Voilà un certain temps que je n'étais pas sur le blog. Faute d'images, et toujours ce vide sidérant seul répondant à ce désir d'écriture qui me taraude comme je suppose que c'est le cas pour un grand nombre d'entre nous, lecteurs invétérés.

Lectures, donc, toujours en cours même lorsque les activités d'une journée lui laisse la portion congrue, au coucher, vite : voler quelques pages au réveil qui nous assène que non, ce n'est pas raisonnables, à cette heure-ci... et puis l'Autre, avec qui se partage le lit, qui non vraiment, t'as vu l'heure qu'il est, et puis ce bouquin, qu'est-ce qu'il fait comme bruit quand tu tournes les pages! et puis je  sais pas, moi, tu tournes les pages tout le temps et ça me réveille! T'en as pas un autre à lire?

Eh bien non, justement, j'en n'ai pas un autre à lire!

En l'occurrence, c'était Jérôme Ferrari - qui c'est celui-là? j'aurais dit moi aussi il n'y a pas très longtemps. Et puis voilà. Et puis voilà qu'il a fait irruption dans ma vie, cela s'est fait par quelqu'un qui aime bien lire aussi, sans doute plus encore, disons Emmanuelle. Elle tient une rubrique dans Mediapart où elle n'écrit que sur les bouquins qu’elle a aimés. Et je crois que quand elle aime, Emmanuelle, elle aime beaucoup. Sans quoi elle n’aime pas du tout. Enfin, c’est ce que je crois, parce que dans le fond, je ne la connais pas vraiment beaucoup. Et d’ailleurs, quand l’on croit connaître quelqu’un, on a parfois de sacrées surprises – et pas toujours des meilleures ; il en est qu’il faut des années à digérer, et encore qui sait si on les digèrera un jour? Mais parfois ce sont aussi de bonnes surprises …

C’est donc un jour qu’elle avait un peu claironné ce nom je ne sais plus dans quelles circonstances, familiales ou non, et puis un autre nom : Un dieu, un animal. Celui-ci, c’était un titre. Le titre du moment, de son moment à elle.

Et comme j’avais envie de ne pas la laisser jouir toute seule de ce plaisir lectorial, j’ai lu le livre à mon tour.

Déjà, cette couverture, ce n’est pas rien, non ? Gloser sur le livre, je ne saurais le faire. Elle Emmanuelle, elle l’a fait bien mieux que je ne saurais faire. D’autres aussi, sans doute. Alors, à quoi bon, puisque je ne saurais le faire mieux qu’eux ?

Voici l’auteur :

Pas mal, non ?

Après la lecture de ce livre, où j’avais une forte impression parfois de me retrouver (je voudrais signifier par là d’entendre des échos à certaine étrangéité [obligé d’inventer les mots qui me manquent]) au monde qui est la mienne – et c’est personnellement ce qui me fait aimer un livre, le fait d’y trouver quelque chose de moi dans certaines lignes – j’ai continué à en lire d’autres :

Ce fut le deuxième. Et qui me confirma dans l’idée que ce gars avait quelque chose à voir avec la Corse. Moi aussi, d’ailleurs ; et sur le même mode, un peu sur le mode de la tragédie - à la dimension de notre personne, sans plus, mais pour soi, c‘est déjà bien trop - ; alors, nous étions faits pour nous croiser.

Il y a eu un troisième :

qui a confirmé que cet auteur figure parmi ceux qui m'accompagnent dans ma vie. Merci.

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