Randonnée raquettes à Gréolières le Neiges
Le Mardi 19 janvier 2010 à 9h 30 ; il faisait - 15 ° Celsius dans la cuvette.
Cependant le paysage étant magnifiquement enneigé, et le soleil apparu, le froid s'estompa dans la progression de la marche.
Telle fut la froidure qu'elle colla de lourds manteaux blancs aux branches
Ce qui n'empêchait point les habitants des lieux de vaquer à leurs divagations
Chacun son pas, chacun son poids
patte de velours, gant de fer ...
chacun sa voie
jusqu'où l'horizon prend fin, enfin
Ainsi en était-il aussi des Hommes et de leurs vaines conquêtes
Tandis que le vent sculptait des géométries aux aérodynamiques dunes aqueuses
où se répondaient de semblables échos
Iles au frêles mâts émergeant
toutes griffes dehors
Toutes plumes éployées
on dit que le tétras-lyre, à demi hiberné sous la neige, s'épuise et meurt s'il est réveillé
d'où l'injonction vitale de ne le point déranger.
Mais ... Fatalité de l'Homme croisant dans tous déserts
indifférent souvent aux prodiges frôlés ...
Eloigne-toi, ô animal, de cet être insensé
Tourne tes pas loin de ses erratiques cécités
à autre que soi même
Ote-toi de son odieuse impureté
Tout refuge à ton salut bon sera
dans les blanches étendues jusqu'au jour de la fin annoncée.
Car tout entraînera dans folle vanité.
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