les Météores et Agios Stefanos
À la frontière du Pinde et de la plaine de Thessalie s'élève un incroyable paysage de rochers aux parois de grès lisses et vertigineuses plantées sur un tapis de verdure. Ces éminences depuis le XIe siècle servent de perchoir entre ciel et terre aux monastères nommés les Météores : « suspendu dans le ciel ».
Malgré les nombreux touristes qui se pressent chaque jour ce site n'a rien perdu de sa magie.
On y dénombre encore six monastère en activité, datant des XIVe et XVe siècle. Les Météores commencèrent à être habités au XIe siècle. Les moines vivaient dans des cavités naturelles au flanc des parois rocheuses dont il reste aujourd'hui quelques vestiges. Ce n'est qu'au XIVe siècle qu’ils construisirent les monastères perchés en haut des rochers, afin d'échapper aux Turcs et aux Albanais et de se rapprocher de Dieu. À leur apogée, au XVIe siècle, période où ils furent tous rénovés ou même entièrement reconstruits pour certains, on comptait 24 monastères.
Ces conglomérats sont très appréciés aussi des amateurs de grimpe.
Des terrasses, la vue sur la plaine du Pénée est magnifique.
Le monastère d'Agios Stéphanos se dresse sur un rocher séparé de la montagne par un ravin qu'enjambe un pont de pierre. Sa prospérité date du XIVe siècle, quand l'empereur byzantin Andronic Paléologue le combla de bienfaits en remerciement de l'accueil qu'il y avait reçu.
Seules certaines parties de ces monastères est ouverte au public, et il n'est pas rare que certaines salles soient fermés. Les photos sont interdites dans les parties les plus sacrés.
Le monastère est encore habité par des religieuses spécialisées dans la peinture d'icônes.
Les jambes et les épaules doivent être couvertes et les femmes portant pantalon, jupe courte ou short doivent revêtir une longue jupe qui leur est prêté gracieusement.
Des terrasses, la vue sur la plaine du Pénée est magnifique.
Textes issus du Guide Vert et du Routard
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