Cyclades Amorgos : randonnée à Potamos

Passant près d'une citerne d'eau, nous quittons le monastère. Il est dix heures.

Nous partons donc en direction du port de Potamos sur le sentier balisé n° 1.

Tandis que le monastère s'éloigne inexorablement ...

... et que déjà les prédateurs nous guettent, spéculant sur une possible proie.

Alors que certains pointent un futur par nature hypothétique, d'autres se tournent vers le passé.

Mais la route de chacun est tracée

Nous croisons du regard cette île que le ferry a frôlée lors de notre arrivée.

Mais que font ces formes laineuses?

Prieraient-elles un Dieu de nous inconnu?

Trouvent-elles un abri contre l'ardeur du soleil d'elles seules ressenti?

Mais voilà que se profile une escale espérée : "l'auberge de la vieille" où ombre et boissons salutaires pourraient nous assister.

Et toujours mon interrogation demeure quant à ces linéaments des limites de parcelles.

 Tiens, il en fait du boucan celui-ci!

Il pourrait être un  cochevis huppé, selon un ami spécialiste es volatiles.

Ecoutons-le chanter malgré le vent :

https://youtu.be/YJqdJ91hUUo

La petite troupe est quelque peu fatiguée, et l'ombre rare, car le bistrot de "la vieille" est fermé.

Quittant le hameau, nous voyons à nouveau des citernes cylindriques à ras du sol.

Le chemin s'infléchit vers une col, bordé d'une végétation rouge vif tranchant sur les couleurs ambiantes.

Au col quelques moulins en ruines abritent sporadiquement des chèvres des environs dans une nature abandonnée des hommes.

Encore des restanques dans des lieux impossibles! Mais que pouvait-on cultiver dans cette caillasse?

Deux façons de créer des marches dans les murs : en "creux" ou en "saillie".

Le paysage est grandiose pour le randonneur.

la vue est "trop"  grandiose.

Nous approchons de Potamos.

Une aire de battage semblable à celles de l'arrière-pays niçois.

 Mais quel est ce piaf urbain?

Le chemin descend sur Potamos ( mot signifiant "fleuve" cf. Mésopotamie, hippopotame ; mais où est ici le fleuve?)

Heureusement l'ombrage d'une belle terrasse nous attend pour un repas bienvenu. Il est plus de 15 heures.

https://youtu.be/_hQbn9LEl2Q

0ù est le p'tit coquelicot et sa touche rouge dans le paysage?

Et c'est un bain régénérateur qui nous attend au bas du village avant de rejoindre en bus notre port d'attache.

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Comments

[Pierre Boussard]

En effet, comme tu le dis, comme ces paysages sont grandioses !

J'imagine votre déception devant les portes closes du bistrot de la ''Vieille'' ! Heureusement que vous n'étiez pas là en pleine canicule actuelle.

Quant aux nombreux murets de pierres sèches qui limitent les parcelles et qui te posent problème, je pense que les pierres qui envahissaient les terrains à l'origine ont été amoncelées sur place et ont donc formé ces murets. Il fallait bien les mettre quelque part. Ils ont donc leur utilité : rendre les terrains plus cultivables et délimiter les parcelles des propriétaires. Dans ma ferme natale, certaines parcelles étaient vraiment minuscules et souvent délimitées par une multitudes de haies, presque toutes disparues.