Péloponnèse : de Kosmas à Geraki
Le paysage offre des panoramas aux couleurs harmonieuses.
Sur le dernier éperon du Pernonas, la petite ville de Geraki domine la plaine de Laconie dans un environnement d'oliveraies.
Les coquelicots sont d'un rouge très profond, davantage que ceux que l'on trouve dans le Sud de la France.
De beaux camaïeux dans la compagne environnante.
Les rues sont étroites et pentues.
La place du village est le lieu horizontal où se regroupent les terrasses des cafés.
Dans la région des acrotères ornent les toitures et les cheminées portent souvent des aérateurs orientables en forme d'oiseaux.
A proximité immédiate une cité franque du XIIIe siècle, fief d'un proche des Villehardouin. De Geraki l'on communiquait - paraît-il - par feux avec Monemvassia (voir article consacré à ce lieu) et Mystra (voir article consacré à ce lieu), cités fortifiées de cette famille noble originaire de Champagne.
Au pied de Geraki l'on peut voir de superbes églises byzantines, la plupart à coupoles, comme Agios Athanassios et son cimetière.
Non loin, un petit chemin conduit à...
... Agios Sossion, Agios Nikolaios (XIIe et XIII e siècle) ...
... et une autre peut-être (peu identifiable hormis la forme extérieure du choeur en demi-cercle, car les portes des trois, fermées, en interdisaient la visite de l'intérieur ; le guide Vert Michelin écrit "à deux vaisseaux en voûte à berceau" ; peut-être s'agit-il là de Agios Nikolaos. Mais je dispose de deux noms pour trois églises ... à moins que l'une d'entre elles soit les Agii Theodoroi mentionnées à peu de distance dans le guide, mais dont je n'ai pu trouver une photo définitive sur le net).
Toujours est-il que, le sentier mal marqué frôlant un mur latéral de la nef, un petit serpent gris est tombé (du ciel?) à mes pieds pour d'enfuir au plus vite. Qui a été le plus surpris? L'histoire ne le dit pas. Ce fut la deuxième rencontre avec un serpent, avec celui de Mystra.
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