Cyclades Visite de Chora, métropole de Naxos
Ce fut une surprise de découvrir que dans les Cyclades l'usage consiste à peindre les joints entre les dalles des rues de peinture blanche. Les murs étant de la même couleur, celle-ci est de fait omniprésente et uniformise beaucoup - trop, à mon goût - l'aspect des habitations qui de ce fait paraissent sans âge.
Potentiellement plus ancienne église catholique de Grèce, bâtie au temps des croisades au XIIIe siècle. Parmi ses particularités, la façade toute en marbre.
Lîle fut placée sous protection française durant l'occupation ottomane.
Nikos Kazantzakis fut un élève de l'institution catholique du lieu
De l'ancienne école des Jésuites reste la cuisine qui fut aussi celle des Ursulines.
On y trouve des photographies anciennes, comme celle de cette exploitation de marbre :
Noter la taille de l'homme par rapport à celle de la pelleteuse.
C'est dans ces murs que le Musée Archéologique présente des objets de grande valeur et de toute beauté, datant du Néolithique au début de l'époque romaine.
De nombreuses poteries à figures rouges sont décorées par des pieuvres.
Mais les pièces les plus frappantes sont les statues de la civilisation cycladique, découvertes à Naxos ou dans les Petites Cyclades voisines ...
... dont un ensemble de statuettes féminines.
... et masculines
Ici des pêcheurs nassent des poissons dans leur filet
Des objets d'or, sans doute décoratifs
L'unique étage ouvert lors de ma visite (hélas, ce n'est pas chose rare en Grèce faute de moyens pour payer du personnel de surveillance) avait un côté un peu "à l'ancienne", mais qu'importe le flocon ...
Les toilettes du musée font preuve à leur manière d'une forme de recherche esthétique.
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Déambulant dans la vieille ville, dite "kastro", j'éprouve le charme de me perdre dans le lacis des petites ruelles tortueuses.
Tandis que sur le port, un chargement de marbre attend l'embarquement.
En Grèce on n'est jamais loin d'une petite chapelle. Celle-ci est ouverte.
Des milliers d'agrafes ont formé une armure à cet arbre au fil des années d'affichage
.
L'église orthodoxe de la ville ne manque pas d'une certaine majesté.
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Le lendemain notre ferry est cloué au quai par la force du vent.
C'est l'occasion de faire une petite balade sur les hauteurs de Chora.
De là le point de vue sur la fameuse porte du temple d'Apollon-Palatia est nouveau.
La roche est ici magnifiquement tourmentée.
Au hasard du chemin, une rencontre
L'intérieur de la petite chapelle est simple mais émouvant, car habité.
A peu de distance de la ville c'est déjà la pleine campagne.
Il est temps de boire un petit tsipouro.
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Le lendemain c'est la visite du littoral de Chora.
Copie du Sphinx de Naxos, visible au musée archéologique d'Athènes.
Les premiers fragments ont été découverts dans le sanctuaire du temple d'Apollon à Delphes, en 1860. Le reste a été trouvé en 1893. Il a été initialement installé sur une stèle vers 560 av. J.-C. en tant qu'offrande au temple d'Apollon de Naxos, l'une des îles cycladiques les plus riches de l'époque. La hauteur totale de la statue, (colonne et base comprise) dépassait 12,5 mètres.
Pour en savoir davantage :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sphinx_de_Naxos
Sur la petite île de Patalia, ou Ilôt de Bacchus, reliée à la ville par une chaussée, s'érige un immense portique de marbre, marquant l'entrée d'un temple d'Apollon inachevé.
Il fut érigé au VI e siècle avant J.-C., quand Noxos était un grand centre naval, commercial et culturel.
Selon la tradition, c'est là que Thésée abandonna Ariane au retour de Crête, après leur victoire sur le Minotaure. PLusieurs versions diffèrent sur la suite de son existence.
Pour en savoir plus :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ariane_(mythologie)?tableofcontents=0
Du temple l'on a une belle vue du kastro (ci-dessous, en pierre sombre).
En 1207, durant la Quatrième Croisade, Naxos passa sous le règne de Marco I Sanudo, un militaire vénitien. Sur la colline, il fonda une forteresse ( kastro) sur les ruines de l'acropole de la cité, détruite par les raids des pirates.
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