Vie de Campagne : l'hôpital, une ville dans la ville
Ce lieu comme une ville, autonome, avec ses propres lois, les officielles et les autres, ses services internes visant à l'autarcie, tels que le garage pour l'entretien des véhicules, la laverie, le coiffeur, la bibliothèque, la caféteria, etc., en sus des services médicaux, ses rues, ses espaces verts...
Me fait penser à la série télévisée Le Prisonnier, de Patrick McGoohan. Le protagoniste peut y circuler en toute liberté ...
... mais impossible d'en sortir.
Tôt le matin on peut y entendre le roulement des convois de conteneurs poubelles à roulettes tractés par de petites voitures électriques que l'on voit dans les rues étroites, comme dans des lieux tels le vieux Nice.
Sans quoi, pas de circulation automobile si ce n'est le mouvement des ambulances venant chercher et ramener les Patients ayant un rendez-vous médical à l'extérieur. Là, ceux-ci sont accueillis comme des individus à part, des "Sainte Marie". Le médecin pourra ne pas venir les rencontrer après une colloscopie ou une radiographie et ils ne se verront remettre aucun document relatif à leur examen.
De nombreux bâtiments sont fermés, les volets clos ou battant au souffle du vent, car ici comme ailleurs les crédits pour l'Hôpital ont été amputés et les travaux de mises aux normes rendus impossibles.