Petite visite de la ville de Heidelberg, sur la Neckar
Heidelberg (en allemand [ˈhaɪdəlbɛʁk] est une ville située sur les deux rives du Neckar, dans le Land de Bade-Wurtemberg au sud-ouest de l'Allemagne. Elle fait partie de la région densément peuplée de l'aire urbaine Rhin-Neckar. Avec ses 150 000 habitants au 31 décembre 2012, l'ancienne capitale du palatinat du Rhin est la cinquième ville du Land par la population, après Stuttgart, Mannheim, Karlsruhe et Fribourg-en-Brisgau.
La ville est une destination touristique, connue pour son château et comme haut-lieu du romantisme qui a inspiré de nombreux poètes. C'est aussi une ville universitaire ; l'université de Heidelberg, fondée en 1386, compte en 2010 environ 28 000 étudiants dont 18,5 % d'étudiants étrangers.
Heidelberg a été l'un des foyers de la réforme protestante et a accueilli Martin Luther en 1518. Cette ville a aussi donné son nom à l'Homo heidelbergensis, ancêtre de l'homme de Néandertal, découvert en 1907 dans la région. En outre, l'armée de terre des États-Unis est implantée à Heidelberg dans une base militaire depuis 1951.
C'est - je dois le dire - la seule ville où j'ai vu dans une vitrine un manequin - d'ailleurs peu vêtu faisant de la publicité pour une cuvette de w.c.
Le château domine la ville
Le château de Heidelberg (Heidelberger Schloss en allemand) est un château situé sur un coteau surplombant la ville de Heidelberg dans le Bade-Wurtemberg dans le Sud-Ouest de l'Allemagne. Sa construction date du xiiie siècle. Sa façade principale est orientée vers le nord. Inséré entre deux collines, il contrôlait la vallée du Neckar, au centre de laquelle s'est construite la ville de Heidelberg.
Édifié entre 1294 et 1303, le château fut la résidence des électeurs palatins.
Pendant la guerre Bade-Palatinat de 1461 à 1463, l'électeur palatin Frédéric Ier fait conduire ses prisonniers en son château de Heidelberg et les met aux fers jusqu'au règlement de leur rançon.
Le 27 mai 1652 y naquit Élisabeth-Charlotte de Bavière, fille de l'électeur Charles-Louis.
La princesse fut mariée à Philippe d'Orléans, frère du roi Louis XIV de France et fut la mère du Régent et de la duchesse-régente de Lorraine et de Bar. Elle laissa une importante correspondance destinée notamment à sa tante, l'électrice de Hanovre et à sa fille, la duchesse de Lorraine où elle condamne ou se moque des mœurs de la cour, des intrigues de l'entourage de son mari et des violences commises dans son pays natal par les troupes Françaises.
Le Palatinat fut mis à sac et le château fut bombardé deux fois par les forces françaises du général Mélac au cours de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, en 1689 et 1693. Il ne fut ensuite jamais complètement reconstruit, les électeurs préférant leur résidence de Mannheim...
Ses ruines devinrent au xixe siècle l'emblème du romantisme et les dernières restaurations furent largement l'œuvre d'un aristocrate français émigré, Charles de Graimberg, qui persuada au début du xixe siècle le grand-duc Léopold Ierde Bade à qui avaient échu les districts ouest du Palatinat de faire réparer une partie des corps de bâtiment.
Un beau quartier s'étend sur l'autre rive, aux suberbes demeures très résidentielles.
La tour dite rompue (en allemand : Gesprengter Turm, Krautturm ou Pulverturm) se trouve au sud du château.
Elle est ainsi nommée parce qu'elle est, à proprement parler, brisée en deux morceaux. Le sac du Palatinat, décrété par Louvois et Louis XIV pour empêcher tout retournement des pays rhénans contre la France, a durement affecté Heidelberg. Il n'y a pas eu de combat autour du château de Heidelberg : les sapeurs de l'armée de Louis XIV ont posé des charges explosives en des endroits bien choisis de la tour et les ont ensuite toutes fait exploser en même temps, ce qui a coupé en deux l'énorme tour. On trouve encore aujourd'hui un pan du mur (mesurant environ 10 x 10 m, épais d'environ 6 m) tombé au pied de la tour.
Textes : Wikipedia
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