Athènes Αθήνα
Vingt quatre heures à Athènes, c'est déjà découvrir que cette ville est unique.
Ce qui est peut-être le plus impressionnant, c'est la présence de l'Acropole, qui se détache sur le ciel ...
... de jour comme de nuit, formant parfois un singulier contraste avec le lieu d'où on le voit ...
... comme dans cette rue moderne et animée...
... ou bien de Monastiraki.
Le quartier d'Omonia est très vivant
à proximité d'un édifice religieux. Est-ce un periptero, "kioske qui grignote de la place sur la rue"?
Ah! ici on vend des icones.
Mon attention estsouvent attirée par des contrastes, dus à la cohabitation entre des modes de vie et des centres d'intérêt divers, ici comme ailleurs.
Nous voilà dans une artère "djeun", Kapnikarea. Le contraste est grand entre l'animation contemporaine, associée à la consommation des mêmes fringues que partout dans le Monde, et l'église byzantine de KAPNIKAREA, lieu de calme et de recueillement hors du temps. C'est une petite église juste au croisement de la rue Ermou. Cette église byzantine en croix avec coupole est consacrée à la Présentation de la Vierge au Temple. Le bâtiment initial, qui remonte au XI siècle, fut completé au XIIIe siècle. Depuis 1931,l'église est la proprieté de l'Université d'Athènes. Elle a porté par le passé des noms divers : Kamoucharéa, Chryssokamouchariotissa, Panaghia tis Vassilopoulas, Panaghia tou Prenza.
En 1834,lors de la construction de la rue Ermou,on pensa la transporter ailleurs, ou même la démolir, parce qu'elle se trouve au milieu de la rue : elle fut sauvée par Louis de Bavière, père du roi Othon, et par Néophytos Métaxas, évêque de Talante, et curé d'Athènes. (La Grèce autrement).
Cette charmante petite église se trouve à côté de la nouvelle métropole (à gauche de celle-ci) sur la place du même nom. Construite à la fin du XII siècle, elle est consacrée à la ''Vierge Gorgoépikoos''et à ''Saint Eleufthérios''. Des vestiges antiques et byzantines furent utilisés à sa construction. Sur la façade de l'église, vous remarquerez plus particulièrement le calendrier attique des fêtes sur la frise antique, qui provient d'un monument du IV siècle. L'église devint la métropole orthodoxe d'Athènes, quand les evêques eurent été expulsés du Parthénon, d'abord par les Francs, puis par les Turcs. De 1839 à 1842, elle servit de bibliothèque. La nouvelle métropole voisine fut construite entre 1842 et 1862 pour devenir la cathédrale d'Athènes (La Grèce autrement).
Détail du décor de la façade, en bas relief.
Un art plus populaire affiche à proximité une volonté de s'inscrire dans les préoccupations contemporaines.
"Salus Populi Primera Lex ESTO". Qui donnera le sens de "ESTO"? Et "Primera", ce n'est pas du latin, contrairement à "Salus populi" et "lex".
Dans la rue PANAIOLOGOU-BENIZELOU (?), l'on vend d'autres sortes de parures.
Le forum romain est un lieu très agréable, situé à deux pas des rues animées.
L'Ancienne Agora ouvre une belle perspective sur l'Acropole. La tour des Vents en est le monument le plus célèbre.
La tour des Vents, appelée aussi horloge d'Andronicos, est une horloge hydraulique monumentale en marbre du Pentélique, située sur l'Agora romaine, à Athènes, construite en 50 av. J.-C, sculptée de 8 cadrans solaires.
Côté Nord, le vent Borée
L'Ancienne Agora
Oeuvre d'Art Moserne? Non : vente de textiles.
Panaghia Pantanassa
Édifice emblématique du quartier de Monastiraki, érigé sur la place du même nom, l’église Pantanassa dédiée la Dormition de la Vierge Marie, autrefois appelée le Grand Monastère, est aujourd’hui surnommée Monastiraki, c’est-à-dire le Petit Monastère.
Construite au Xe siècle, cette charmante église continue de présenter des attributs architecturaux de l’époque, bien qu’elle ait fait l’objet d’un grand nombre de restructurations et de rénovations au fil des siècles.
Pendant l’occupation ottomane, l’édifice est géré par un monastère et se trouve au cœur d’un quartier commercial. Certains vestiges du monastère de l’époque sont encore visibles dans les environs.
Ici aussi, c'est un lieu dévolu à la jeunesse.
Nombreuses sont les boutiques à touristes devant la mosquée Tsizdaraki(s?),
à la sortie de la station de métro Monastiraki.
Là, la vie moderne est bien installée
Toujours près de Plaka, un authentique quartier aux magasins débordants, tel ce négoce de corderie...
... ou de quincaillerie ...
... ou même très spécialisés, par exemple en rivets :
Le contraste est fortement marqué avec le quartier d'Exarchia, où nombreux sont magasins et maisons fermés, tagués.
Exarcheia, un quartier durement touché par la crise.
Ce quartier est habité aussi par des étudiants ; on y fleure malgré la crise une créativité juvénile.
Un imaginaire pas toujours très optimiste.
Que penser de cette création? Peut-on y voir un symbole de la Grèce, qui aurait bien besoin d'être secourue...?
Mais pourquoi les mains sont-elles disjointes des poignets? pourquoi sont-elles issues d'un univers sans couleurs?
Est-ce une pièce de monnaie qui s'échappe de la main ouverte, ou est-ce la poigne de l'autre qui lui fait lâcher la pièce?
Bien sûr, il y aurait aussi à voir le musée des instruments de musique populaire grecque, mais cela se fera avec un autre message.
De même que pour les stutues du musée d'Art cycladique.
A bientôt.
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