Avant Paris, les Jeux furent à Olympie
Comme l'on arrive à Olympie forcément plein d'images mentales de la beauté spectculaires des Jeux, l'on ne peut être que déçu.
Du gymnase, par exemple, il ne reste que cela.
Une impression de vide prédomine.
Au printemps, c'est surtout la splendeur des Arbres de Judée qui met en relief les pierres antiques.
Heureusement, une inscription a gravé la présence des Humains.
Le peu qu'il reste fait regretter ce que l'on ne peut qu'imaginer.
L'échelle donnée par le guide Vert montre le gigantisme des colonnes
Le temple de Zeus ; ce qu'il en reste.
Le Temple de Zeus tel qu'on le voit à lépoque.
La statue géante du dieu.
Quétaient ces têtes? Leur rôle?
Le Temple d'Hera
La fontaine Pierra, fontaine sacrée.
Le stade
Majestueuse beauté des ruines.
le Philippéion(3), érigé sur l'ordre de Philippe II de Macédoine après sa victoire à la bataille de Chéronée (338 av. J.C). Ce bâtiment rond abritait les statues de Philippe, de son épouse Olympias, de son père, de sa mère et de son fils Alexandre le grand.
Le musée archéologique est riche et satisfait davantage la curiosité du visiteur :
Protomés de griffons en bronze
Un protomé est une présentation de la partie antérieure du corps d'un être vivant, animal ou humain (mais, dans ce dernier cas, on préfère parler de « buste »), le protomé forme soit la totalité, soit — ce qui est beaucoup plus souvent le cas — une partie d'un objet. Les protomés ont un rôle généralement décoratif, parfois symbolique. (Universalis)
Le fronton du Temple de Zeus :
Le fronton est représente les préparatifs de la course de chars entre Pélops et Œnomaos. Le fronton ouest représente le combat entre les Centaures et les Lapithes, sous l'œil d'Apollon, figure centrale. Les statues sont toutes en marbre de Paros, sauf sur le fronton ouest deux vieilles femmes dans le coin droit, une jeune femme dans le coin gauche et le bras d'une autre jeune femme qui sont en marbre pentélique, signe d'une restauration durant l'antiquité. Des traces de couleur montrent que les frontons étaient peints
Le fronton ouest, attribué par Pausanias à Alcamène, représente le combat entre les Lapithes et les Centaures lors du mariage de Pirithoos. Aucune des statues n'est complète ici non plus. Celle représentant Apollon est la mieux conservée1.
Le dieu Apollon, figure centrale, semble au-dessus de la mêlée, même s'il est venu à l'aide des Lapithes. Le côté droit, le mieux préservé, présente d'abord Hippodamie agressée par Eurytion que Pirithoos s'apprête à frapper. Ensuite, un jeune homme est saisi par un centaure. Plus loin, une femme lapithe, le vêtement déchiré, se libère d'un centaure blessé par l'épée d'un Lapithe agenouillé. L'angle est orné de deux figures féminines. Le côté gauche propose un décor similaire, mais en moins bon état1.
Détail : Hippodamie agressée par Eurytion que Pirithoos s'apprête à frapper.
Le fronton est :
Ce fronton, d'une largeur de 26,39 m pour une hauteur de 3,47 m au maximum, représente avec 21 statues, les préparatifs de la course de chars entre Pélops et Œnomaos, un des mythes fondateurs des Jeux olympiques antiques. Pausanias l'attribue au sculpteur Paionios. Les versions les plus récentes parlent du « maître d'Olympie ». Le fronton daterait du milieu du ve siècle av. J.-C..
Les statues, à l'échelle 1,5, sont toutes en ronde bosse, hormis trois des chevaux. Aucune des statues n'est complète. Aucune trace des chariots (en bronze comme les armes des personnages) n'a été retrouvée, sauf là où ils étaient reliés aux chevaux. La place des figures a été fixée en fonction de l'endroit où elles ont été retrouvées lors des fouilles, d'où les interprétations parfois divergentes et contradictoires1,2.
Les reconstitutions les plus récentes proposent comme figure centrale Zeus, avec le foudre à la main. Supposé invisible aux concurrents, il est tourné vers Pélops qu'il favorise donc. À gaucheN 1, se tient debout Œnomaos, casqué, avec une lance, disparue, à la main, puis son épouse Stéropé, une main sur le menton, en signe d'inquiétude. Viennent ensuite les chevaux d'Œnomaos. À leurs pieds se trouve une statue pour laquelle les interprétations varient : certaines y voit un palefrenier inconnu, d'autres Myrtilos, l'aurige d'Œnomaos. Viennent ensuite un devin (Clytios ou Amythaon), un jeune homme, qui pourrait être à nouveau l'aurige Myrtilos et enfin la personnification du fleuve Kladéos dans l'angle du fronton, ou l'Alphéeselon d'autres interprétations. À droite, se tient Pélops, casqué, une lance, disparue, dans la main droite et un bouclier, disparu, dans la main gauche ; puis sa future épouse, prix de la course de chars, Hippodamie, soulève un pan de son péplos, geste rituel de la jeune mariée. Une jeune femme s'occupe des chevaux. Vient ensuite un devin (Clytios, Iamos ou Amythaon), le visage exprimant l'angoisse, car il a prévu l'issue de la course. La figure suivante est celle d'un enfant jouant avec son orteil. Enfin, la personnification du fleuve Alphée (ou Kladéos) fait l'angle du fronton
Détail de la partie droite : un devin (Clytios, Iamos ou Amythaon), le visage exprimant l'angoisse, car il a prévu l'issue de la course.
(N. B. pour les enfants : Il ne téléphone pas avec un portable).
Détail de la partie gauche (extrêmité) :
Source des textes ci-dessus : Wikipedia
La pièce maîtresse du musée est sans doute celle-ci :
Le musée expose bien d'autres pièces
Cette statue asez ordinaire offre cependant un détail intéressant :
Au-dessous de la chouette d'Athéna, sont figurés la louve et les jumeaux Rémus et Romulus.
La splendeur de la Grèce antiquée est maintenant passée, cédant la place à l'Empire romain.
Olympie : le gymnase.
Le stade d'Olympie
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