Monemvassia, cité médiévale de Laconie
Sur la côte arcadienne, Monemvassia est un site exceptionnel.
C'est la ville à laquelle l'on n'accède que par un accès unique ("moni" : un seul, "emvassia" : accès), une digue reliant l'île au continent.
La cité est au fond d'un golfe.
Guillaume de Vimllehardouin, en 1249, dut assiéger durant trois ans cette place forte byzantine avant de la conquérir. Elle passa ensuite entre les mains du pape, des Vénitiens et des Turcs qui y restèrent jusqu'en 1821.
L'enceinte était percée de sept portes. De nos jours, une seule reste l'unique accès à la cité.
Il y a la ville haute (ano poli) et la ville basse (kato poli), construite au pied d'une falaise abrupte de 300 mètres, et une porte sur la mer.
La cité est protégée aussi de la mer par son enceinte.
Elle est restée quasi intacte. On n'y accède pas en automobile.
On la visite donc à pied.
Ni rénovation affichant la modernité, ni affiches publicitaires, ni lignes électriques.
Voici Christos Elkomenos (XIIe s.) et son campanile isolé, sur la place centrale de la ville basse.
Panagia Myrtidiotissa ou Kritikia, dominée par la ville haute.
Un espace quelque peu vacant, dans le quartier de Portello, laissant un peu de recul pour une vision un peu plus élargie.
Megali Tapia et Panagia Chrysaphitissa
Les églises sont nombreuses.
Une volée de marches protégée par une solide porte renforcée conduit à la ville haute.
Evidemment, de là haut, le panorama est superbe.
Ce type de cheminée ressemble aux vénitiennes ; rien d'étonnant à cela.
C'est un tapis de fleurs que nous offre Perséphone, Reine des Enfers, certes, mais aussi déesse de la Croissance du printemps.
la ville haute est très ruinée
L'église byzantine Agia Sofia
Cette forme de jarres à cannelures hirizontales est très présente dans le Péloponnèse.
Quel est cet arbre qui produit d'aussi belles fleurs?
C'est ici que vécut le poète Yannis Ritsos
Encore un beau camaïeu de couleurs printanières
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