Voyage en Aveyron (1)
A Michel B., ami fidèle d'un arrière-pays niçois
loin d'être arriéré.
Ce voyage commence à Sainte-Eulalie de Cernon, où s'établirent des Hospitaliers en un village fortifié.
De vieilles pierres témoignent d'un passé révolu.
La place principale a conservé un certain cachet.
Quant à l'église, elle a été réorientée, de sorte que la nef s'est retrouvé dans le choeur.
Ici, tout est campagne.
Et nous voilà à Millau.
Le moulin sur le pont
Et son église Saint-Martin, décorée de façon originale.
L'oeuvre est due au peintre Jean Bernard (1908-1994) qui l'a exécutée en sept mois en 1939 ; elle est considérée comme sa grande oeuvre. Il est fils du sculpteur Joseph Bernard et petit fils de tailleur de pierre. Compagnon du devoir, il est à l'origine de l'Association ouvrière des Compagnons du Devoir du Tour de France. Pour la réalisation de la fresque de Notre-Dame de l'Espinasse,Jean Bernard est alors accompagné d'autres compagnons, et notamment Mauhourat. Tous deux apposent leur signature sur la clef de voûte sous les noms de "la Fidélité d'Argenteuil" et "La Droiture deLuxey".
Restaurée en 1998 par Odile Boniface, la fresque qui recouvre l'abside souffre aujourd'hui de nouveau d'infiltrations d'eau qui entrainent la chute de certaines parties des nervures.
La ville a pour spécialité les gants, comme le montre ce personnage dit mégisseur.
Celui dont le métier est de mégir les peaux, c'est-à-dire préparer en blanc, en parlant des peaux de mouton et autres peaux délicates. Plus généralement la mégisserie consiste à préparer les peaux blanches, toutes celles qui servent à faire des gants, ainsi que celles qui doivent conserver leurs poils. Voir aussi Blanconnier. Le mégis était un bain de cendre et d'alun qui était employé pour mégir les peaux. |
Emprunt au site Métiers d'autrefois
http://metiers.free.fr/mdicom.html
Et nous voilà visitant le Chaos de Montpellier le Vieux, seuls, parce qu'il pleut, parce que nous y arrivons après l'heure de fermeture du site.
Sous cette éminence rocheuse s'ouvre une grotte de grande taille où tout un groupe peut s'attabler devant une scène.
Les nuées en mouvement évoquent un paysage de peinture chinoise :
Ici, c'est un rocher "évoquant un ours". Le voyez-vous?
Le Larzac traversé d'Ouest en Est, voici la commune de Nant.
S'y élève une belle église romane
Un beau Christ en bois est dressé en croix dans l'édifice
La Halle est typique de la région. Elle avoisine l'Hôtel de Ville.
Nous repartons vers l'Ouest afin de suivre le cours du Tarn.
Quelques hérons y sont installés sur les rives.
En aval, Brousse le Château, sur le Tarn.
Elle est dominée par son château médiéval.
On accède à la vieille ville par un pont "romain" de belle facture.
Vidéo :
Au delà du pont, ce sont d'étroites rues fleuries.
Les lauzes des toitures sont également pourvues d'un décor végétal naturel.
L'église est à flanc de côteau, avec son clocher peigne.
Elle aussi est d'un pur style roman.
Plus en aval encore, plus vers l'Est donc, le Tarn parvient au méandre d'Ambialet.
C'est une chose curieuse que de voir l'étroitesse de la partie non creusée par la rivière.
Panoramique sur le méandre :
A Najac, lieu historique.
De part et d'autre de la place, l'alignement des bâtisses montre deux aspects différents.
Du côté gauche, les maisons sont portées par des piliers de pierre :
tandis qu'à droite, il n'y en a pas.
En route vers le château à travers les rues du village
Passant devant la maison du sénéchal
Le château de Najac, une ancienne forteresse royale, construite au milieu du XIIIe siècle est l’œuvre d’Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis. Classé Monument historique, il faisait partie d’un réseau de châteaux royaux situés dans la vallée de l’Aveyron. Il est la manifestation de la mainmise royale sur Najac après l’épisode Cathare. Les Templiers seront enfermés dans un cul de basse fosse du château après leur arrestation en 1307.
Les travaux de restauration ne peuvent être faits que par les Compagnons, et, très coûteux,s'étalent sur de nombreuses années .
Du château l'on pouvait bien surveiller le village, édifié sur une arête.
La pierre a parfois subi l'érosion éolienne et s'est parée d'un décor naturel.
Les fins meurtrières, "les plus longues de France", mesurent 6 à 7 mètres de haut.
Reconstitution du château de Najac en maquette. A droite, la tour la mieux conservée est le donjon.
La chapelle, dans le donjon.
Un résident du village sur le pas de sa porte.
Cette église est dominée par le château.
Des vitraux quelque peu énigmatiques.
En dessous, la voie ferrée et le bief, signes d'une autre vie d'antan agonisante.
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