Villa Santo Sospir (donc)

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Je m'épargnerai le détail encyclopédique sur la villa et l'oeuvre de Cocteau

dans la villa Santo Sospir, puisque l'internet permet l'accès à toutes sortes d'informations.

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Ce seront donc, plutôt, mes images, c'est-à-dire mon expérience d'une visite en ce lieu,

dans des conditions photographiques mauvaises, puisque le ciel était plombé

et la luminosité médiocre, voire contraire parfois.

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Le salon

Il présente un dieu solaire dit mythe du soleil ou Tête d'Apollon,

encadré de deux figures de pêcheurs de Villefranche,

dits prêtres du soleil.

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Sur le mur de côté, le Mythe de la lune :

la Dormeuse aux oursins.

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Qui saura dire ce qui accompagne couteau et oursins sur cette fresque?

Un signe ésotérique? Un monogramme?

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L'empreinte de l'artiste est omniprésente.

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Seule l'ouverture sur la mer donne au régard un point de fuite

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Au-dessus du meuble servant de bar,

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le Mythe de la lune est figuré par un pêcheur endormi face ...

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... à une licorne.

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De nombreux objets d'art occupent l'espace

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ainsi que des portraits

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Cocteau a également peint les plafonds

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La salle à manger

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Seule pièce dont les murs ne sont pas clairs,

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elle contraste vivement avec l'ensemble de la décoration.

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Elle se caractérise par une décoration utilisant la canisse sur les murs comme au plafond,

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du mobilier issu d'Indonésie

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des statuettes en biscuit ...

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... et une tapisserie Judith et Holopherne ...

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"Judith a fait son coup, elle n'est plus une femme mais un sarcophage en marche, dépositaire de son histoire : elle porte la tête de sa victime et traverse au clair de lune des groupes de gardes endormis par sa servante. La servante, pareille à quelque insecte, est encore éclairée par la chambre où a eu lieu la décollation", écrivit Cocteau.

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"Judith a fait son coup, elle n'est plus une femme mais un sarcophage en marche",

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 ... "elle porte la tête de sa victime "...

"Judith est enfermée dans une cagoule à couleur de guèpe"

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... "et traverse au clair de lune des groupes de gardes endormis par sa servante" ...

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"Les gardes sont irisés par le clair de lune, certaines irisations sont d'une facture lisse, d'autres obéissent au frottement à plat du pastel sur les veines des planches."

(référence à son travail de préparation au pastel de 1948? "J'ai frotté simplement du pastel sur du papier rugueux")

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"La servante, pareille à quelque insecte, est encore éclairée par la chambre où a eu lieu la décollation", "traversée de lumière jaune comme une opaline."

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 A SUIVRE : les autres pièces de la villa.

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Comments

[Mikael]

Très original