expé à la villa Santo Sospir, au Cap Ferrat
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Ce n'est pas sans quelque appréhension que j'ai pris la route
du Cap Ferrat, lieu dont chacun connaît par les faits divers médiatisés
qu'il est un lieu de marginalité et de danger, du fait de ses rues désertes
et de l'herméticité des clôtures qui laisse le passant sans échappatoire
pour le cas où il serait attaqué par un malfrat quelconque
au volant d'une Bentley cabriolet, d'une jaguar de sport ou d'une Rolls
pourvue de mitraillettes dans les pare-chocs.
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partout, des caméras surveillent l'improbable passant.
Chaque portail ou portillon est armé d'un modèle similaire ;
bref, c'est pas le kiff mais le flip.
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Néanmoins, si l'on se sent l'audace d'affronter cette Zone non urbaine
mais aux sévères façades aux opaques croisées,
et que vous parveniez jusqu'au 14 de l'avenue Jean Cocteau,
et que vous avez pris rendez-vous,
vous entrerez par un portail discret et anonyme
à la porte de la villa Santo Sospir.
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Vous y verrez des signes étranges, de mosaïque faits.
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SI nous parvenons à ressortir de cette zone périphérique,
banlieue de la cité monégasque en somme,
nous publierons bientôt les images
de cette incursion dans cet univers
hors de notre monde.
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