Saorge
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C'est le matin, Saorge sort de son linceul nocturne. Brrr! Ca caille!
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Direction la Baisse d'Anan, quelque 1OOO mètres plus haut.
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Très rapidement l'on se trouva face à un paysage humanisé attachant.
En effet, la petite vallée n'est pas abandonnée, quelques habitations sont encore debout
comme un défi à un monde qui n'en veut plus
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Mais qu'est-ce donc?
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J'ai rarement rencontré une chapelle face à face avec une habitation,
toutes deux isolées.
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Quelle grâce dans les volutes de la couverture!
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C'est bien d'une chapelle romane qu'il s'agit
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Et voici que des voyageurs arrivent ; les deux ânes
vont prendre quelques instants de repos.
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Poursuivant notre route sur le GR52A ...
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... un changement s'opère dans le paysage,
qui devient plus austère
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Restent épars quelques vestiges des brouilles anciennes aux frontières voisines
Tire-bouchon?
Non ; la célèbre "queue de cochon"
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Plus haut, près du col, les restes d'une activité pastorale.
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L'horreur de la guerre et du fascisme sont passées aussi par là
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La couverture est en voûte elle aussi ; un demi-étage en plancher permet de doubler le volume
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Le toit est bâti de béton et couvert d'une fine couche de terre
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Une citerne, voûtée, complète la construction<<<;
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Parvenus au col ...
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... l'ambiance est un peu ... particulière près du campement
d'estive des bergers
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Mais la journée s'avance et le ciel devient menaçant.
Il est temps de rentrer dare-dare.
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Parvenus à Saorge, la nuit nous attendait.
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