Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Roland dans tous ses états
Newsletter
9 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 269 187
Archives
Derniers commentaires
Roland dans tous ses états
17 janvier 2012

Parlez-moi de vous

*

Parlez-moi de vous ...

*

*

Comment ne pas penser à Macha Béranger

*

dont le voix nous accompagna

durant tant de nuits et tants d'années

dans la recherche de l'expression de l'indicible à autrui?

*

Le personnage de Karine Viard charme par sa voix sensuelle, son écoute

et ses encouragements à aller vers ce que ses interlocuteurs

n'osent pas s'autoriser à faire.

*

Seulement, voilà : dans la "vraie vie",

cette femme n'est vraiment pas si à l'aise que devant son micro

dans le cocon de son studio de Radio France.

*

*

Une très belle interprétation de Karine Viard, même si j'ai moins goûté

la représentation du mal-être de la femme dans sa vie courante, parfois proche de la caricature

- encore que ... (qui sait?) tout soit possible en matière d'humain,

même la caricature de soi.

*

Les deux photogrammes ci-dessus montrent bien les deux faces du personnage.

Les peluches : le monde de l'enfance, séparant Mélina de l'autre enfant

qui la pousse - à l'insu de son plein gré, comme disait l'Autre -

dans ses retranchements.

Et cet espace vide entre eux deux, de qui est-ce la place?

*

Par ailleurs les scènes traitant de sa relation avec la mère sont touchantes, voire poignantes,

et je suis finalement sorti de la projection ému, bien que passablement dérangé par

les spectateurs qui riaient là où je ressentais une émotion intense

(comme s'il pouvait y avoir des êtres pour qui la relation à la mère

ne soit pas intense et douloureuse souvent).

(Mais peut-être n'avaient-ils pas de mère?)

*

*

Une belle image : la femme, dans un lieu complètement étranger à sa vie,

voire inhospitalier, quoique lieu de jeu de l'enfance.

La maison, maison d'enfant devant laquelle la femme semble si mal à l'aise,

toute enserrée à l'intérieur de soi-même.

Elle n'est pas, dans le lieu de l'enfance. Elle ne le voit pas.

Son regard comme cherchant une issue vers le haut (le Ciel?).

Le contraste des couleurs. Son vêtement, comme une camisole.

Les gants : surtout ne pas toucher les autres, ce qui vient des autres.

Le sac, où se teinnent enfermés tous les secrets de sa vie.

*

Un film de Pierre Pinaud

*

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité