28 juin 2011
Indifférence des existences
Un soir je rentrais tardivement par les rues de la ville et j'entendais derrière chaque volet fermé les sons de la vie qui se déroulait à l'intérieur de chacune des habitations, comme autant d'alvéloles étanches les unes aux autres. Et moi, qui me trouvais en ce moment de ma vie en proie à une extrême solitude, j'avais l'impression d'une totale indifférence de chacune de ces existences vis à vis des autres ainsi qu'à la mienne, et ce fut comme si j'eusse pu mourir là sous leurs fenêtres sans qu'ils s'en aperçussent même.
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