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Par une froide journée de Janvier 2010 ... sac sur l'épaule, l'oeil aux aguets ...
... quittant le village par l'ancienne route empierrée et hélas mise à mal par les 4x4 des bergers
toujours, partout, la surprise peut être au détour du chemin!
C'est ce qui ...
... rend la vie ...
... supportable ...
... et même parfois ...
... merveilleuse!
Chaque nouvelle visite révèle de nouveaux (nouvelles?) bories
Tournant le dos au vent dominant, le berger y trouvait un abri rassurant
mais à l'intérieur, l'ouverture de l'entrée paraît bien étroite,
et, levant la tête, la masse de pierres surplombantes me rappelle les histoires de personnages emmurés
car dans le ciel de l'abri, saillent les dalles de pierre sèche ; et proche est la pensée que le ciel pourrait nous tomber sur la tête.
Abris qui se confondent aux tas de cailloux entassés.
Ailleurs, quelques pans de murs forment vaguement encore une aire jadis habitée
Incongruïté d'une géométrie fugitive au chaos retrouvé des calcaires
tandis qu'au loin, un mas s'enlise dans le sol de sa décrépitude
C'est le Castellet : jadis fière bâtisse,
Epave désormais, temps et homme complices,
Des siècles écroulés indifférents à tout
Délaissent sottement du passé les atouts.
.
"Située au sommet d'un piton dominant la vallée de la Cagne, cette ancienne bergerie fortifiée datant de la fin du XVIIIe siècle, aujourd'hui en partie détruite, constitue un lieu de promenade agréable et facile d'accès pour tous."
Le volume de cet édifice laisse imaginer une activité pastorale importante
L'espace dédié aux animaux prend la forme d'une vaste salle voûtée
Elle même s'ouvrant sur une construction de même longueur
L'abreuvoir de pierre brute gît su le sol
Le bâti des ouvertures est d'une qualité esthétique certaine
Le sentier se poursuit sous les chênes
Des troupeaux y errent solitaires
De rares bergeries peuvent les accueillir
D'autres, les plus nombreuses, ne sont plus que squelettes
De même que cet avion de tourisme qui y resta
L'armée fit de ces leiux un champ de tir d'artillerie
Nombreux sont les avens qui percent le sol
parfois le travail de l'homme se confond à l'oeuvre de la nature
Qui sait si les cannelures des colonnes antiques n'a pas sa source dans l'observation de la nature?
"Il gèle à pierre fendre", dit le dicton.
L'oeuvre de l'homme épouse souvent les effets de la nature
Tas de cailloux... Tournons autour ... c'est un abri!
On voit ici trois niveaux d'empierrement : gros blocs à l'extérieur, dallaes plates se chevanchant à l'intérieur, cailloux chargés de faire du poids entre les deux pour empêcher les dalles en porte-à-faux de chuter.
Ah, nature! A chaque visite, tu me révèles unee nouvelle face de ta créativité!
Un caillou sphérique inséré dans un autre caillou!
Oh, énigmatique nature!