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Roland dans tous ses états
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Roland dans tous ses états
12 janvier 2009

Cinéma, cinémas

Deux films ... si différents ... et qui pourtant ont chacun ce pouvoir de nous porter à la réflexion ; comme : Où est-ce que je suis, moi, par rapport à ce que le film est en train de me montrer?

Le film de Clint Eastwood, L'Echange, entraîne à se demander comment chacun de nous peut défendre ses droits, face au pouvoir finalement tout puissant de d'Etat. Et ce n'est guère réjouissant ... sauf que ... sauf que chez l'ami Clint il ya toujours une issue. Souvent il s'agit de l'Homme de la Situation, qu'il incarnait volontiers dans ses - nombreux - premiers films.

Dans celui-ci, c'est la détermination d'une mère et celle d'un pasteur qui donneront la leçon : voilà ce qu'il convient de faire - mieux : d'être - pour résister - quitte à en payer le prix, parfois exorbitant.

tandis que dans le film Les grandes personnes, nous sommes conviés de nous confronter aux personnages qui nous sont montrés se débattant dans leur vie relationnelle, sentimentale et amoureuse. Est-ce que je suis comme celui-ci? comme celle-là? Et les expériences de notre propre vie - si ce n'est d'une vie toujours propre - nous conduisent à voir dans la vie de ces personnages les reflets plus ou moins exacts des épisodes de la nôtre. Ce à quoi n'a pas accès le personnage de l'adolescente du film, qui, elle, observe, découvre, tâtonne ...

... ce que nous avons fait nous-mêmes à son âge ; ce qui nous fait nous colleter aux étapes plus ou moins heureuses ou douloureuses de notre jeunesse.

Mais dans ce type de film, aucune issue n'est indiquée ; à chacun viendra sa son cheminement, et la route est individuelle. Il nous faut faire avec ce que l'on est et avec ce que les rencontres nous montrent des autres.

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